BILAN PEROU

Le mot Pérou dérive de Biru nom d’un chef local au Panama. A l’époque, c’était la région la plus méridional connu des européens. Ainsi quand Pizarro arriva au Pérou, plus au sud, il le nomma du nom de ce chef.

Culture

Difficile de trouver mieux. C’était la zone la plus peuplée d’Amérique du Sud dans laquelle s’est développée les premières cultures d’abord sur la côte puis dans les Andes. A l’arrivé des espagnols, l’empire Inca, le plus important de l’histoire du continent, s’étendait sur presque toutes les Andes de Santiago au Chili au sud de la Colombie (prés de la frontière avec l’Equateur) en incluant la Bolivie et le nord ouest argentin.

Il existe énormément de similarités avec les cultures de Mésoamérique (du Mexique pour simplifier). Plusieurs théories ont été formulées, des échanges et contacts avaient lieu mais peu de certitude et détail sont disponibles sur ces dernières.

De toutes ces cultures qui se sont succédé reste des ruines un peu partout dans le pays dont beaucoup reste à découvrir ou étudier.

Puis le Pérou a été le centre de l’Amérique du sud de l’époque coloniale.

Paysages

Comme ces voisins, la diversité est incroyable. Trois grandes zones: désert sur la côte, les Andes et l’amazonie.

Le soleil ne nous a pas quitté durant notre séjour ici (hors les pluies diluviennes en Amazonie mais de courte durée), nous ayant permit de bien profiter des paysages. Même à Lima, on a vu du soleil.

La quantité de choses à voir et à faire est invraisemblable.

Les gens

Sans surprise, les gens sont différents dans chaque zone. Dans l’ensemble très sympa. Ils sont probablement plus réservés dans les Andes mais malgré des conditions de vie difficile et le tourisme, le contact était bon.

Nourriture

Super. La gastronomie est importante pour tous les péruviens. Il suffit de prendre un taxi à Lima et à coup sur, le chauffeur demandera notre opinion sur la cuisine locale, nos plats préférés et nous donnera des recommandations.

Pour beaucoup, c’est la meilleure cuisine d’Amérique du Sud et Lima la capitale gastronomique. Difficile de la résumer en quelques mots. La cuisine péruvienne est à l'image de la diversité écologique et climatique du pays. D’abord les ingrédients. Presque tous les fruits et légumes de la planète y poussent. La mer est riche en poisson et l’élevage développé.
Le métissage des traditions occidentales et orientales a joué un rôle important : peuples précolombien, européens, africaines, chinois, japonais et aussi arabes.

Les chifas (restaurants chinois) sont encore plus répandues qu’à Paris.

Il est extrêmement facile de bien manger pour presque rien. Surtout pour les menus du midi et encore plus à Lima. Pour le dîner hors de Lima, il est fréquent d’avoir recours aux poulets rôti à la broche. Sans risque et toujours bon. Même dans les petits restaurants, les gens savent cuisinés.

Beaucoup pense qu’elle sera la prochaine cuisine à la mode. Le problème majeur est qu’elle repose sur une formidable qualité et variété des ingrédients. Difficile à trouver ailleurs.

Le plat national est le ceviche (poisson mariné).

Le Pérou est le seul pays où Coca Cola n’est pas le numéro un. C’est Inka Cola, un cola jaune. Coca Cola a investit fortement en promotion pour déloger Inka Cola. Rien n’y fait. Ils l’ont donc racheté.

Le Pisco est péruvien et non chilien. Une eau de vie à base de raisin. La boisson nationale est le Pisco Sour : pisco avec citron, sucre, blanc d'œuf et glace pilée.

Economie

Bonne élève. Le pays est ouvert et participe de plus en plus à la mondialisation. Le Pérou est le pays d’Amérique latine qui résiste le mieux à la crise etconnaît une des plus fortes croissances mondiales.

C’est une destination incontournable du continent. J’avais un peu peur du développement du tourisme. Oui, il existe des zones avec du monde mais c’est bien peu comparé aux centre touristiques asiatiques et pleins de zone sont peu visités. Par ailleurs, il est possible de voyager pour vraiment pas cher, mis à part les billets pour les long trajets en bus.